Le Shell
est aussi appelé interpréteur de commande : il
définit comment doit être géré ce que l’utilisateur a saisi au clavier
dans le terminal.
L’interprétation se fait dès que l’utilisateur appuie sur la touche
Entrée
↵.
Une variable permet d’affecter à un mot-clé (une sorte d’étiquette), une valeur.
Cette valeur peut être :
Assigner la valeur bonjour
à la variable nommée
salutation
:
salutation=bonjour
La commande suivante affiche le contenu de la variable associé à un autre texte:
echo "$salutation n'importe qui"
On affecte ici une valeur contenant des espaces (les guillemets sont importants) :
salutation="au revoir"
Exécuter alors cette commande:
echo "$salutation n'importe qui"
Les variables d’environnement sont des variables spécifiques du terminal.
Elles affectent sont comportement de manière notable.
Exécuter la commande suivante:
PS1="> "
Constater l’effet sur l’invite de commande.
Re-saisir cette commande en modifiant PS1
:
PS1="Saisir ici: "
L’invite de commande est utilisée pour représenter ce qui est affiché dans le terminal pour inviter à saisir une commande. Exemple d’invite de commande:
easi@ubuntu1804:~$
Désormais, dans les commandes indiquées, le symbole $
représentera l’invite de commande.
Ce symbole n’est pas à saisir dans le terminal.
Pour rétablir l’invite de commande initiale, deux options:
. ~/.bashrc
La variable d’environnement PATH
permet de définir où
l’interpréteur de commande ira chercher le fichier à exécuter.
$ echo $PATH
/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/games:/usr/local/games:/snap/bin
Par exemple, la commande ls
est en réalité située dans
/bin/ls
.
Pour déterminer cela, l’interpréteur de commande
La commande which
permet de déterminer où se situe un
programme exécutable:
which ls
On utilise la commande cat
pour afficher le contenu d’un
fichier texte :
cat .bash_history
Tous les fichiers commençant par un point .
sont des
fichiers cachés : ils ne sont pas affichés par la commande
ls
(sauf si une option force cet affichage).
La commande suivante copie le fichier .bashrc
vers le
fichier .bashrc.bak
$ cp .bashrc .bashrc.bak
Cette commande prend au moins deux paramètres :
C’est le meilleur moyen de sauvegarder un fichier pour éviter de perdre son contenu en cas d’erreur de manipulation.
On dit qu’on fait un backup, d’où l’extension du fichier:
.bak
Créer un répertoire se fait en utilisant la commande
mkdir
:
$ mkdir Backup
Déplacer un fichier se fait en utilisant la commande
mv
$ mv .bashrc.bak Backup/
Pour changer la nom d’un fichier, on utilise la commande
mv
:
mv Backup DossierArchives
Cette commande permet de créer ou de modifier la date de dernière modification d’un fichier à la date actuelle:
touch fichierVide
On utilise la commande rm
:
rm fichierVide
Utilisation de rmdir
rmdir dossierVide
C’est une solution sécure, puisqu’elle évite de détruire le contenu interne au dossier celui-ci n’est pas vide:
L’option -r
associée à la commande rm
permet d’effacer un dossier de manière récursive :
rm -r dossierNonVide
Cette commande est plus risquée et doit être faite en s’assurant qu’aucune donnée importante n’est supprimée avant son appel.
La commande man
permet d’afficher le manuel de chaque
commande.
Pour quitter la page de manuel, appuyer sur la touche q.
Exemples:
man ls
man rm